La frontière entre la République d'Irlande ( du Sud, membre de l'U.E.) et l'Irlande du Nord, l'Ulster (membre du Royaume-Uni) est à l'origine de la négociation qui piétine entre l'Union Européenne et le-dit Royaume-Uni.
En effet, depuis les accords de 1998, dit "accord du Vendredi saint" , les deux Irlandes n'ont plus de frontière...oui mais, justement, aujourd'hui cette frontière abolie pose problème en raison du fait qu'elle devrait dans le cadre du Brexit, être rétablie.
Sauf que les Irlandais du Nord ultras, soit dix députés, issus du Parti unioniste démocrate (DUP) qui bloquerait la politique de Theresa May si une frontière est créée entre l'Ulster et le reste du Royaume-Uni. (image ci contre des dirigeants du DUP)
La première ministre est l'objet d'un chantage politique et en mauvaise position au sein même de son parti, divisé sur le Brexit...donc sans majorité sans le DUP.
Cette affaire est impossible à démêler, la quadrature du cercle donc et semble t-il il va falloir plus de temps pour aboutir...mais aboutir à quoi puisque Mame Theresa est coincée.
Les Européens avaient même la crainte d'un accord qui pourrait ne pas être voté par le Parlement du Royaume Uni tant cette dame n'a pas de marge de manoeuvre indique Paul Waugh.
"Toute la difficulté réside dans le fait que si May ne peut pas convaincre ses députés ou ceux du DUP de la soutenir, elle ne pourra pas faire passer cette loi. Et nous nous dirigerons alors vers l'option du 'no deal', un Brexit pur et dur sans aucun accord facilitant les relations avec l'UE, une issue que certains conservateurs trouvent idéale" a déclaré un
politique britannique.
Tout le monde en Europe s'attend à un Brexit sans accord à la date où la séparation aura lieu, le 29 mars 2019...et il est envisagé de reporter le départ effectif du Royaume-Uni en janvier 2021. Et ça reste à négocier, difficilement...
En fait le problème c'est Theresa May qui n'est pas fichue d'obtenir une majorité sans le parti unioniste du Nord,le DUP.
Il faut la mettre dehors, lol.
Et un de plus, après le départ ou les réductions d'emploi possibles d'Airbus, de BMW-Minis, Jaguar Land Rover, de Nissan et maintenant Toyota, l'industrie automobile Britannique sera out!
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C'est peut-être un détail pour vous, mais pour le Royaume-Uni ça veut dire beaucoup. Le HuffPost britannique nous explique sa vision sur le processus problématique du Brexit...
VIDEO BREXIT C'EST L'IRLANDE QUI POSE PROBLEME POUR ABOUTIR A UN ACCORD