MAJ
image ci dessus jpg Reuters "Un militant pro-euro proteste le 9 juillet 2015 à Athènes (Grèce)"
16-07-2015:
Les députés grecs adoptent les mesures demandées par les créanciers<Les députés grecs ont voté, dans la nuit du mercredi 15 au jeudi 16 juillet, le projet de loi entérinant certaines des mesures exigées par les créanciers du pays. Voté en procédure d'urgence, le texte met notamment en place une hausse de la TVA et l'adoption d'une règle d'or budgétaire. En échange de ces mesures, la Grèce espère débloquer de nouveaux prêts, d'un montant d'environ 90 milliards d'euros et un rééchelonnement de sa dette.
12-07-2015 le Blog:Il est raisonnable de penser que les grecs obtiendront satisfaction dès mercredi 15 juillet, dans la mesure ou le parlement grec aura voté les réformes souhaitées par les durs de la zone Euro: Allemagne, Pays Baltes, Slovaquie, Slovénie, lesquels doutent de la volonté du premier ministre grec, de respecter ses engagements...
Contrairement à ce qu'affirment certains commentateurs, je pense qu'Angela Merkel a vraiment envie que la Grèce reste dans l'Euro.
On sait qu'elle n'a pas les coudées franches et que, en particulier, son ministre des finances, Wolfgang Schäuble, qui nourrit beaucoup d'ambitions politiques, verrait d'un bon oeil, une Angela Merkel en difficultés sur ce dossier.
Ce qui permettrait à Schaüble de se positionner pour devenir le prochain chancelier de l'Allemagne.
Le combat de ce dernier, va bien au delà de l'affaire grecque...
Administrateur du blog: J.Barthet
Ci dessus:La chancelière allemande, Angela Merkel, discute avec le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, sous les yeux de François Hollande (de dos), le 12 juillet 2015 à Bruxelles (Belgique). (JOHN MACDOUGALL / AFP)
Voir l'infographie du rapport de force pour ou contre le projet proposé par la Grèce aux pays de la zone Euro (source "LA LIBRE", Belgique) 11-07-2015
10-07-2015 à 16H41:
Les nouvelles mesures proposées par le Premier ministre grec vont parfois plus loin que celles rejetées par référendum le 5 juillet.
"Tout ça pour ça ?" a sans doute été la réaction de nombreux observateurs, jeudi 9 juillet au soir, lorsque le gouvernement grec a dévoilé un document de treize pages détaillant une série de nouvelles mesures. Car ces dernières sont quasi identiques à celles proposées par les créanciers du pays le 25 juin, et auxquelles les Grecs se sont pourtant opposés à 61,3% lors du référendum du 5 juillet.
Vendr.10-07-2015:Depuis 2009-2010, les demandes de financements de la Grèce n'en finissent pas...certes, le pays a pris de plein fouet, la crise des subprimes américaine.
Ce ne fut pas le seul paus car, dès 2008, les Républiques Baltes: Estonie, Lettonie, Lituanie puis un an plus tard, l'Espagne, l'Irlande et la Grèce en même temps appelaient au secours.
Moyennant des sacrifices draconiens, les Etats Baltes, l'Espagne et l'Irlande ont pu tant bien que mal s'en sortir et remboursent leur dettes en réduisant le train de vie de l'Etat, en instaurant plus de flexibilité du marché du travail et en réduisant le montant des retraites, mais aussi, élément important ont assuré un contrôle strict s'agissant de la collecte des impôts.
On sait qu'en Grèce, ces contrôles sont toujours approximatifs...voir inexistants.
Malheureusement, la Grèce a continué à vivre au dessus de ces moyens, retraites supérieures à de nombreux autres pays et, 6 ans plus tard sont toujours dans une situation de faillite.
De fait les petits pays qui se sont faits hara-quiri, ne sont plus d'accords de continuer à financer les retraites de la population et le train de vie d'un Etat qui, selon eux, n'a pas joué le jeu.
On se souvient que les gouvernements ayant précédé celui du socialiste Papandréou, ont triché sur le déficit de leur pays.
Arrivé aux affaires ce dernier - premier ministre - s'aperçoit que le déficit annoncé par ses prédécesseurs n'est pas de 6%, comme ils l'indiquaient, mais de plus du double, soit 12,7% et, la dette publique du pays qui est de 115% de son PIB...Pour info la dette publique de la Grèce en 2014, atteignait 174,5% du PIB du pays.
L'Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Slovaquie, le Portugal mais aussi d'autres pays futurs membres de la zone Euro, tels la Pologne et la Tchéquie trouvent la facture salée et font remarquer que les autres pays concernés eux, n'ont pas bénéficié de la même clémence de la part de la Communauté Européenne et des institutions financières.
Ce sont ces pays qui rechignent désormais à mettre la main à la poche alors que leurs peuples eux, se sont privés afin d'honorer leurs engagements vis à vis du "Fond Monétaire International", du "Fond européen de stabilité financière et du Mécanisme européen de stabilité financière, ainsi que la BCE.
Côté Allemand, ça n'est pas mieux, une large majorité dans ce pays, est opposée à de nouveaux crédits alloués à la Grèce...
12-07-2015:Quant à l'Italie elle fait savoir à l'Allemagne que "Ca suffit" et qu'elle ne veut pas que la Grèce quitte la zone Euro...
Les nouvelles propositions d'Athènes:
-Le gouvernement grec propose une hausse des taxes sur les compagnies maritimes
-Une suppression des avantages fiscaux pour ses îles.
-Le relèvement de la TVA sur la restauration à 23% et des contrôles plus systématiques de la collecte d'impôts (TVA appliquée par les commerçants entre-autres)
-Une réforme des retraites,
-Un calendrier ferme pour les privatisations.
Cela suffirait-il à faire pencher la balance des créanciers en faveur du financement d'un nouveau prêt?
François Hollande semble être le seul à y croire, quant à Angela Merkel elle aurait déclaré être "moyennement optimiste"...mais elle n'a pas les coudées franches.
C'est dimanche soir le 12 juillet 2015, que la Grèce connaîtra la réponse des bailleurs de fonds...des Etats membres aussi.
Certains pensent que la géopolitique pourrait aussi donner un coup de pouce non négligeable du fait de la position géographique de la Grèce, aux portes de l'Orient. On sussure que c'est probablement cet argument qui pourrait permettre à Angela Merkel d'obtenir l'aval du Bundestag, globalement pas très chaud pour une rallonge à la Grèce.
Zone Euro, il y a ceux qui sont membres de la communauté européenne et d'autres, qui n'en sont pas membres mais qui utilisent cette monnaie... Il y a des pays dont la monnaie est liée à l'euro , Territoires Français d'Outre-Mer TOM), anciennes colonies Françaises (essentiellement pays Africains) et Portugaises, telle La République du Cap-Vert au large des côtes Africaines; L' Andorre, Monaco, […]
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