En consultant un grand nombre d'article sur le statut de Paradis fiscal de la Suisse dont l'actualité a abondemment été traitée par les médias français ces derniers mois ...
Elle semble être au coeur de la crise économique et financière qui nous empoisonne la vie actuellement, la Suisse semble s'être résolue à collaborer avec la Communauté Européenne pour ce qui est des informations relatives à l"évasion fiscale" des ressortissants membres de la dite Communauté Européenne et américaine également. Mais certains de nos concitoyens sont devenus des "émigrés fiscaux" qui résident sur le territoire de la Confédération Helvétique, c'est l'objet d'une enquête d'un magazine français connu.
Chacun jugera du comportement curieux de citoyens de l'hexagone qui ont fait fortune en France et qui vont ensuite s'installer et payer leurs impôts dans un pays qui a été jusqu'à peu sur la liste noire des paradis fiscaux établie par l'OCDE.
Soyons clairs, ce pays n'est pas le seul à pratiquer "l'optimisation fiscale" formule employée pour désigner la fameuse évasion fiscale...
Voir en particulier le statut du Luxembourg qui, selon un récent article suivant une enquête des médias a sciemment aidé 340 multinationales à réduire fortement l'imposition de ces sociétés dont une bonne partie connues comme étant dzes entreprises françaises (voir le lien de l'article en pied de page).
Soit-dit en passant le cas du Luxembourg est plus scandaleux au regard de la Communauté européenne...comment peut-on accuser la Suisse et son statut, alors qu'un de nos membres européens tappe souvent plus fort que les Helvètes pour ce qui est de l'évasion fiscale. Qui plus est, Juncker a souvent critiqué la plupart des pays qui étaient fortement endettés. Pays que le Luxembourg pille économiquement et fiscalement depuis des décennies...pas gêné en+!
La C.E.E. va devoir mettre ce petit pays au pas et rapidement...enfin, quand Juncker sera sur le départ. Mais que font nos Chefs d'Etats, à part introduire le loup dans la bergerie?
Ils l'y maintiennent, en pratiquant la politique de l'Autruche! Pas très courageux...
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«Ce nouvel acte met un peu plus en scène tous ceux qui comme Jean-Claude Juncker ont participé, ou tout au moins soutenu, des pratiques qui ont mis l’Europe et ses citoyens à genoux. Le nouveau président de la Commission européenne est une nouvelle fois rappelé à ses responsabilités : il doit agir ou partir.» a déclaré l'eurodéputé Vert Eva Joly.
image jpg de Genève, lieu de résidence très prisé des Français candidats à l'émigration fiscale
Je reproduis quelques extraits de cet article fort intéressant du magazine LE POINT en date du 18 janvier 2007, intitulé:
Ils sont entrepreneurs, artistes, sportifs ou hommes d'affaires. La plupart jurent résider en Suisse pour une meilleure qualité de vie. Comme si la Confédération n'était pas aussi un paradis fiscal pour les riches...Devenus riches dans l'hexagone, ils vont planquer leur argent en Suisse, ces bons français!
Extrait d'un article de mag
"Le Point"
«Et un botte-cul, en avez-vous tâté ? » A la seule évocation de ce mot, Fabrice, l'ancien animateur de la télévision française, éclate de rire. Non, il ne sait pas qu'il s'agit d'un tabouret à un pied utilisé pour traire les vaches. Il ignore tout autant qu'un « bredzon » est une veste à courtes manches bouffantes encore portée dans le canton de Fribourg. Jeune retraité de 61 ans, l'ancien animateur de « La classe », sur France 3, vient de s'établir avec sa femme et sa fille près de Lausanne. Il a accepté de répondre au jeu du « Passeport suisse » dans un quotidien local. Un questionnaire sur les expressions caractéristiques du français de Suisse Romande.
Etonnant Fabrice, car l'immense majorité des beautiful Français de Suisse cultive une discrétion quasi maladive. Tous ont peur d'être traités d'« émigrés fiscaux ». Pourtant, la communauté française (130 000 à 150 000 personnes) en Suisse est l'une des plus importantes du monde. Et l'immense majorité des « frouzes » , comme les surnomment parfois les Suisses francophones, jurent qu'ils ne sont pas là pour des histoires de gros sous. Ainsi Isabelle Adjani, arrivée dans la cité de Calvin en 1996. Son avocat, Dominique Warluzel, explique que la vedette de « L'été meurtrier », qui n'a pas travaillé pendant plusieurs années, « a continué à régler en Suisse ses impôts sur la base d'un forfait. Or, si elle était demeurée en France, elle n'aurait pas payé 1 centime d'impôt, faute de revenus » . L'actrice a bien précisé qu'elle ne cherchait qu'à « offrir à ses enfants une meilleure qualité de vie » .
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